L’infection au VIH et du sida
Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, est un type de virus qui peut causer une maladie mortelle appelée sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Le plus souvent, le virus est contracté au moment d’activités sexuelles non protégées ou par l’échange de seringues chez les utilisateurs de drogues injectables.
L’infection au VIH affaiblit progressivement le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. Souvent, les personnes infectées meurent des suites d’un cancer qu’elles n’ont pu combattre.
Vers le début des années 1980, au début de l’épidémie, les personnes infectées avaient une espérance de vie très courte. Grâce aux médicaments maintenant disponibles, l’infection peut être contrôlée et l’espérance de vie, grandement améliorée.
Symptômes
L’infection au VIH évolue progressivement vers le sida. Un traitement adéquat, débuté tôt, prolonge la phase 2 de plusieurs années et retarde ainsi l’apparition du sida.
1re phase. L’infection provoque des symptômes similaires à ceux d’une grippe ou d’une mononucléose (fièvre, maux de tête, maux de gorge, fatigue, douleurs musculaires). Ces symptômes persistent durant 1 semaine à 1 mois.
2e phase. Le virus est présent sans causer de symptômes.
3e phase. Le corps commence à donner des signes d’épuisement. Certains symptômes deviennent plus fréquents, persistants et parfois chroniques; par exemple : fièvre, sueurs nocturnes, essoufflement, perte de poids, diarrhées, infections de la peau, etc.
4e phase (sida). Diverses maladies difficiles à traiter et potentiellement mortelles surviennent (pneumonie, tuberculose, sarcome de Kaposi, etc.).
Ce qui augmente le risque
Avoir un rapport sexuel non protégé (sans condom) avec une personne infectée; il s’agit du mode de contagion le plus fréquent.
Partager ses seringues, pour les utilisateurs de drogues injectables.
Se faire tatouer ou « percer » avec des aiguilles usagées.
Occuper un emploi qui expose au sang ou à d'autres liquides organiques (professionnels de la santé, policiers, pompiers, etc.).
Naître d’une mère infectée par le VIH, si la mère n’a pas bénéficié d’un traitement durant sa grossesse.
| Le VIH ne se transmet pas par une poignée de main, par la sueur ou les larmes, par des piqûres d’insectes, en nageant dans les piscines publiques, par les sièges de toilette ou en utilisant le téléphone d’une personne infectée. Les baisers avec échange de salive comportent un risque pratiquement nul. |
Prévenir
Il n’existe pas de vaccin qui puisse prévenir l’infection au VIH.
Évitez tout contact direct avec le sang, le sperme et les sécrétions vaginales d’une personne infectée par le VIH.
Utilisez des condoms pour tous vos rapports sexuels (vaginaux, anaux, oraux), sauf entre partenaires fidèles.
N’échangez pas les accessoires sexuels.
Ne partagez pas votre brosse à dents, rasoir, lime ou tout autre article personnel.
Si vous utilisez des drogues intraveineuses, ne partagez pas vos seringues ni le matériel d’injection.
| Vous craignez d’avoir été exposé au VIH? Il faut voir un médecin afin de subir un test de dépistage. Le test consiste à rechercher des anticorps anti-VIH dans le sang. Il nécessite une simple prise de sang. Le meilleur moment pour passer un test de dépistage du VIH fiable est 3 mois après le moment où l’on croit avoir été exposé au virus. |
Traitements
| Attention! Les personnes infectées doivent en tout temps prendre leurs précautions pour ne pas transmettre l’infection, même si elles sont traitées et que l’infection est très bien contrôlée. |
Traitements médicaux
Il est extrêmement important d’être fidèle au traitement en prenant toutes les doses prescrites; cela minimise le risque que le virus devienne résistant au traitement.
Trithérapie. Un mélange d’au moins 3 médicaments antirétroviraux afin de contrôler l’infection. Ils empêchent la multiplication du virus de diverses façons. Les effets indésirables peuvent être importants.
Prévention et traitement des maladies opportunistes. Vaccins et autres mesures pour prévenir les infections, selon le cas.
Saines habitudes de vie. Avoir une alimentation équilibrée (prendre des suppléments de multivitamines et minéraux en plus, au besoin), ne pas fumer, éviter les excès d’alcool, etc.
Produits de santé naturels et traitements complémentaires
| En soutien et en complément aux traitements médicaux | ||
| Gestion du stress. | ||
| Exercice physique. | ||
Note. Seuls les produits de santé naturels (PSN) et les traitements complémentaires ayant démontré leur efficacité lors de plusieurs études ou reconnus par des organismes comme l’Organisation mondiale de la Santé
Dr med Karol Chami
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