L Obésité

L’obésité résulte d’une accumulation progressive de graisses sous la peau et entre les viscères. Cet excès de masse grasse peut entraîner des problèmes de santé à court et à long terme. Certains experts affirment qu’elle est comparable, pour l’organisme, à un vieillissement approximatif de 20 ans. On distingue l’obésité de l’embonpoint qui est aussi une surcharge de poids, mais moins importante.
La mesure la plus couramment employée pour diagnostiquer l’excès de poids chez les adultes est l’indice de masse corporelle (IMC). Cet indice se calcule en divisant le poids (kg) par la taille au carré (m2). On parle d’embonpoint lorsque l’IMC se situe entre 25 et 29,9, d’obésité lorsqu’il égale ou dépasse 30, et d’obésité morbide au-delà de 40. Le poids santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25. Cliquez ici pour calculer votre IMC.
Cependant, l’IMC ne dit rien de la répartition des gras, ce que permet la mesure du tour de taille. Il est question d’obésité abdominale lorsque le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes. Dans ce cas, les risques pour la santé (diabète, hypertension, dyslipidémie, maladies cardiovasculaires, etc.) sont très élevés.
Symptômes
L’excès de tissu adipeux peut se répartir de deux manières différentes :
dans la région abdominale, on parle alors d’obésité androïde, viscérale, ou abdominale;
aux hanches, aux cuisses et en périphérie, dite obésité gynoïde, périphérique, ou sous-cutanée.
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes; et l’obésité gynoïde, les femmes.
Ce qui augmente le risque
Remarque. Outre les comportements alimentaires et le fait d’être ou de ne pas être actif physiquement, une foule de facteurs influent sur le poids. Des facteurs biologiques (par exemple l’âge, l’hérédité), environnementaux (l’aménagement urbain, la disponibilité des aliments, etc.), psychologiques (par exemple l’estime de soi, l’image corporelle) et familiaux (habitudes alimentaires, culture, etc.).
Principaux facteurs individuels sur lesquels l’individu peut agir directement :
comportements alimentaires inadéquats (aliments trop riches en sucre et en gras, portions trop grosses, repas pris à des heures irrégulières, etc.);
mode de vie sédentaire;
compensation dans la nourriture durant des périodes de stress élevé;
prise de médicaments entraînant une prise de poids;
consommation fréquente d’alcool;
manque de sommeil.
Prévenir
L’obésité est difficile à traiter, ce qui explique pourquoi on investit autant d’efforts en prévention. Plus on gagne de poids, plus il est difficile d’en perdre. Par conséquent, si on évite d’en gagner, c’est déjà un succès!
Alimentation. Une alimentation saine devrait être variée et inclure des fruits et des légumes frais. Bien manger suppose de cuisiner ses propres plats, de remplacer certains ingrédients, de donner de la saveur aux aliments avec les herbes et les épices, d’apprivoiser de nouveaux modes de cuisson afin d’utiliser moins de gras, etc. Il faut créer un nouveau rapport avec la nourriture et être capable d’écouter les signes de faim et de satiété que le corps nous donne.
L’activité physique est un élément essentiel pour maintenir un poids santé. Bouger augmente la masse musculaire, donc les besoins énergétiques. Inciter les enfants à bouger, et bouger avec eux! Limiter, au besoin, le temps de télévision et d’ordinateur.
Diminuer les sources de stress ou se trouver des outils pour mieux les gérer peut faire en sorte qu’on aura moins tendance à vouloir se calmer par la nourriture.
Traitements
Remarque. L’objectif du traitement est d’améliorer la qualité de vie présente et future, et de réduire les risques de maladie à long terme. En général, la perte de poids visée dépend de l’état de santé et de l’ampleur de l’excès de poids. Perdre de 5 % à 10 % du poids corporel et maintenir ce poids permet déjà de réduire le risque de troubles cardiovasculaires et d’accident vasculaire cérébral.
Traitements médicaux
Un traitement médical doit être une approche globale incluant un régime alimentaire approprié, de l’activité physique, un soutien psychologique et, au besoin, des médicaments ou une chirurgie bariatrique (pour les cas d’obésité grave).
Produits de santé naturels et traitements complémentaires
Calcium, Cayenne et thé vert, en complément avec un régime alimentaire adéquat et de l’activité physique.
Produits amaigrissants.
Note. Seuls les produits de santé naturels (PSN) et les traitements complémentaires ayant démontré leur efficacité lors de plusieurs études ou reconnus par des organismes comme l’Organisation mondiale de la Santé


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Dr med Karol Chami


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