Le cancer est un dérèglement des cellules d’un organe ou d’un tissu. Ces cellules cessent de jouer leur rôle spécifique et commencent à se multiplier de manière anarchique. Elles finissent par envahir les tissus à proximité et peuvent parfois migrer dans d’autres régions du corps. Le cancer est souvent perçu comme une maladie incurable et fatale. Mais aujourd’hui, principalement grâce au dépistage précoce et aux traitements, bon nombre de gens en guérissent.
Aucun médecin ne peut prédire avec certitude l’évolution d’un cancer et les chances de survie d’une personne en particulier. Cela dit, de nos jours, environ 45 % des gens atteints de cancer en guérissent de manière définitive. Le taux de guérison dépend d’une multitude de facteurs : du type de cancer, de son étendue au moment du diagnostic, de la disponibilité d’un traitement efficace, de l’état de santé de la personne atteinte, etc.
On estime qu’environ les deux tiers des cas de cancer sont causés par le mode de vie, essentiellement le tabagisme et une mauvaise alimentation. Les facteurs héréditaires ne seraient responsables que de 5 % à 15 % des cancers.
Symptômes
Le cancer se manifeste de manière très variable. Il peut évoluer durant plusieurs années avant d’être apparent. Les symptômes suivants, parmi les plus fréquents, peuvent être des signes de cancer.
Une masse palpable qui augmente de volume.
Un grain de beauté ou une tache sur la peau qui change d’aspect ou qui saigne.
Un saignement (sang dans les crachats, l’urine ou les selles, pertes sanguines vaginales).
Des symptômes persistants durant plusieurs semaines : toux, nausées, vomissements, constipation ou diarrhée.
Une fatigue extrême.
Une perte de poids rapide et inexpliquée.
Ce qui augmente le risque
Les deux principaux facteurs de risque sont le tabagisme (qui joue un rôle dans les cancers du poumon, de la bouche, du larynx, du col de l’utérus, du sein, de l’estomac et de la vessie) et une mauvaise alimentation, qu’on estime responsables de 30 % des cancers en Occident.
Mais d’autres facteurs de risque jouent aussi un rôle important :
l’obésité et l’embonpoint;
la sédentarité;
une infection chronique par des virus (hépatite B et C, VIH, virus du papillome humain, etc.);
la consommation régulière d’alcool;
l’exposition exagérée au soleil.
Prévenir
Comme le cancer est très souvent la conséquence du mode de vie, la prévention passe nécessairement par l’adoption de saines habitudes de vie. Les mesures suivantes en sont les éléments de base.
Ne pas fumer ou cesser de fumer.
Adopter une alimentation anticancer (plus de fruits, de légumes, de grains entiers; moins de viandes rouges et de charcuteries; éviter les excès de calories).
Se maintenir actif physiquement.
Consommer l’alcool avec modération.
Ne pas s’exposer au soleil sans une protection adéquate.
Réduire au maximum l’exposition à des substances cancérogènes reconnues (pesticides, radiations ionisantes, produits chimiques volatils, fumée, etc.).
Se protéger des infections transmises sexuellement et de l’hépatite.
Éviter le stress chronique.
Faire des visites de dépistage précoce pour le cancer du col (cytologie), du côlon et du sein (mammographie de 50 ans à 70 ans), d’autant plus si on est une personne à risque pour des raisons d’hérédité ou d’exposition à des substances cancérogènes.
Traitements
Remarque. Le traitement du cancer dépend de nombreux facteurs, dont le type de cancer, sa taille et l’état de santé de la personne. Les traitements propres à chaque type de cancer sont décrits dans leurs fiches respectives.
Traitements médicaux
Chirurgie. Si la tumeur peut être extraite, on l’enlève par chirurgie. La chirurgie est souvent suivie de chimiothérapie ou de radiothérapie.
Radiothérapie. On bombarde les tissus atteints avec des radiations pour tuer les cellules cancéreuses.
Chimiothérapie. On injecte des substances chimiques toxiques qui empêchent les cellules de se multiplier. La chimiothérapie a souvent des effets secondaires importants.
Hormonothérapie. Quelques cancers sont influencés par le taux de certaines hormones dans le corps. L’hormonothérapie vise à modifier ce taux ou à empêcher les hormones de stimuler les tumeurs.
Immunothérapie. On utilise parfois un type de protéines sécrétées par les cellules, les cytokines, pour stimuler le système immunitaire et l’aider à éliminer les cellules cancéreuses.
Greffe de moelle osseuse. Ce traitement est utilisé seulement dans les cancers qui touchent les cellules immunitaires (par exemple, les lymphomes).
Soutien psychologique et social. Le soutien psychologique et social peut aider la personne atteinte de cancer à avoir une meilleure qualité de vie. Parfois, il aide à prolonger la durée de vie.
Produits de santé naturels et traitements complémentaires
Important. Les approches complémentaires sont généralement déconseillées si elles sont utilisées en remplacement des traitements médicaux. Les statistiques montrent que retarder ou interrompre un traitement médical diminue les chances de survie. Le plus souvent, les approches complémentaires visent à améliorer la qualité de vie.
Acupuncture (pour réduire les nausées et les vomissements après une chimiothérapie). Visualisation (pour réduire les effets secondaires de la chimiothérapie).
Massothérapie (pour réduire à court terme l’anxiété). Training autogène (pour réduire l’anxiété, augmenter la combativité et améliorer la qualité du sommeil). Yoga (pour améliorer la qualité du sommeil, de l’humeur et la gestion du stress).
Dr med Karol Chami
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