À propos de l’accident vasculaire cérébral

Un accident vasculaire cérébral, ou AVC, est un problème grave et subit. Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang au cerveau, ce qui entraîne un manque d’oxygène parfois fatal. Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise. Les causes principales d’un AVC sont l’hypertension, qui finira par faire éclater une artère, et la formation de plaques dans les artères (athérosclérose), qui bloqueront la circulation sanguine.
Les AVC ont des conséquences très variables et souvent graves. Plus de la moitié des gens en gardent des séquelles, comme de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie), une paralysie partielle ou complète de la moitié du corps, ou encore des problèmes de mémoire. Environ 1 individu sur 10 récupère complètement, mais de 20 % à 30 % décèdent.
Symptômes
Un accident vasculaire cérébral peut causer une perte de conscience ou une paralysie du corps. Parfois, il se détecte par l’un ou l’autre des signes suivants :
des étourdissements et une perte soudaine d’équilibre;
un brusque engourdissement, une perte de sensibilité, ou une paralysie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’un côté du corps;
une difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre;
une perte soudaine de la vue ou une vision trouble dans un seul oeil;
un mal de tête subit, d’une intensité exceptionnelle, accompagné parfois de vomissements.
Dans tous les cas, on doit contacter les services d’urgence le plus rapidement possible.
Il peut arriver que l’obstruction d’une artère cérébrale ne soit que temporaire et ne laisse pas de séquelles. On appelle ce phénomène accident ischémique transitoire (AIT) ou mini-AVC. Les symptômes sont les mêmes que ceux d’un « vrai » AVC, mais ils disparaissent en quelques minutes. Un mini-AVC est un signal d’alarme à prendre au sérieux : il indique que le risque d’AVC est élevé, et il est important de consulter un médecin au plus tôt.

Ce qui augmente le risque
L’hypertension et l’hypercholestérolémie sont les deux principaux facteurs de risque.
Le tabagisme (contribue à l’athérosclérose et à l’hypertension).
L’obésité.
Personnes particulièrement à risque
Les personnes ayant déjà eu un accident ischémique transitoire (mini-AVC), un AVC, ou un infarctus du myocarde (crise cardiaque).
Les personnes atteintes de diabète ou d’un trouble cardiaque (anomalie d’une valve du coeur, insuffisance cardiaque, arythmie, fibrillation auriculaire...).
Les personnes ayant une mauvaise circulation sanguine dans les artères des jambes.
Prévenir
Si vous faites partie des personnes à risque… vous ne devriez pas penser que les mesures de prévention sont facultatives. Un AVC a souvent des conséquences graves sur la qualité de vie et sur l’autonomie.
Examens et traitements médicaux. Surveiller sa tension artérielle, obtenir un bilan des lipides sanguins, surveiller sa glycémie et bien la contrôler en cas de diabète, consulter un médecin en cas de palpitations cardiaques.
Changer ses habitudes de vie, au besoin. Cesser de fumer, éviter les excès d’alcool, être physiquement actif, faire de bons choix alimentaires, changer de méthode contraceptive si nécessaire.
Si on a déjà subi un AVC ou un mini-AVC, prendre un médicament anticoagulant.
Traitements
Important. Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale et nécessite un traitement immédiat, tout comme une crise cardiaque. Il faut contacter les services d’urgence le plus rapidement possible, même si les symptômes se résorbent après quelques minutes. Plus les soins sont obtenus rapidement, plus le risque de garder des séquelles diminue.
Traitements médicaux
Médicaments. En suivi permanent : médicaments anticoagulants.
Chirurgie. Diverses chirurgies, certaines plus risquées que d’autres, sont utilisées pour traiter un anévrisme, retirer du sang au cerveau ou dilater une artère.
Réadaptation. Ergothérapie, physiothérapie, orthophonie, diététique, psychothérapie...
Produits de santé naturels et traitements complémentaires
En prévention, Qi Gong.

En traitement, acupuncture.

Note. Seuls les produits de santé naturels (PSN) et les traitements complémentaires ayant démontré leur efficacité lors de plusieurs études ou reconnus par des organismes comme l’Organisation mondiale de la sante

Dr med Karol Chami