L, Anti-âge HOMME

A l'adolescence :

• Avoir une alimentation équilibrée,


• Veiller au surpoids,


• Eviter le tabac, l’alcool, l’abus de soleil,


• Faire du sport,


• Hydrater la peau.

A 30 à 35 ans :

Les secrétions hormonales faiblissent avec pour conséquences l’augmentation du poids, l'altération de l’humeur et la diminution de la qualité de la peau.

• Avoir une alimentation alimentation équilibrée, variée et de qualité.


• Hydrater sa peau grâce à des crèmes anti-âge.


• Stimuler la régénération cellulaire grâce à des peelings aux acides de fruits.


• Pratiquer une activité sportive régulière.


• Lutter contre la sédentarité par une marche quotidienne.


• Consulter et faire un dosage du taux de DHEA.

Soigner

A 40 ans :
Il est préconisé d'effectuer un examen complet qui servira de référence :

• Un bilan biologique complet.


• Un examen cardiaque.


• Pour les hommes : faire un bilan prostatique.


• Consulter un médecin anti-âge pour réduire les rides du front, de la patte d’oie et de la glabelle par des injections de produits de comblement ou de toxine botulique, pour combler les creux du visage, atténuer les cernes ou faire un peeling.


• Hydrater la peau, et la revitaliser par un mésoliftésolift.

A partir de 45 ans :
La chute des sécrétions hormonales entraîne des troubles métaboliques et un relâchement cutané.

• Surveiller le cholestérol, les triglycérides et les sucres.


• Faire un bilan nutritionnel, un statut des acides gras et vérifier le dosage du stress oxydant.


• Rechercher une éventuelle prédisposition aux maladies cardiovasculaires.


• Faire un coloscopie.


• Ajuster le dosage hormonal DHEA, les hormones sexuelles.

A partir de 50 ans :

• Veiller à conserver une alimentation équilibrée pour éviter les déficits en oligo-éléments et en acides gras afin de conserver les fonctions cognitives, la mémoire, la vue, l'ouïe.


• Poursuivre une activité sportive régulière.


• Pratiquer des examens afin de déterminer son âge biologique réel.


• Etablir un bilan hormonal complet.


• Vérifier le dosage des neurotransmetteurs en cas de troubles du sommeil, de l’humeur ou de la mémoire.


• Faire un bilan biologique complet : acides gras, stress oxydant, bilan inflammatoire, bilan osseux.


• Faire un écho doppler carotidien si il existe des facteurs de risque.


• Renforcer, au besoin, l’organisme en antioxydants.


• Effectuer un dépistage du cancer colorectal tous les deux ans.


• Un examen de la prostate.

Après 60 ans :
Limiter le tabac, l’alcool, le café et le thé Privilégier une alimentation alcalinisante pour épargner l’os (fruits, légumes et produits laitiers maigres) et réduire les aliments acidifiants (produits gras, sucrés et les fromages gras.)

• Optimiser le système anti-oxydant : Nos cellules peuvent lutter contre le phénomène d’oxydation grâce à un système dépendant de la vit.C de la vit.E, du bêta carotène, du sélénium, du zinc et des acides gras essentiels, d’où l’importance des fruits, des légumes, des huiles, des polyphénols du vin rouge, des flavonoïdes du raisin.
  
  Optimiser les apports en iode pour éviter les problèmes thyroïdiens.


• Eviter la dénutrition grâce à un apport suffisant en calories et en protéines, car la dénutrition induit une perte de poids au détriment de la masse musculaire.


• Penser à compenser les carences en calcium, magnésium, vit D, fer, oméga 3, fibres et eau.


• Faire un bilan colorectal, prostate, yeux.


• Surveiller le cœur et diminuer les risques cardiovasculaires.


• Faire un fond d’œil à la recherche d’une dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMLA)


• Détecter les troubles de la mémoire.


• Poursuivre les soins de médecine esthétique.

Dr med.Karol Chami

Informations spécifiques

Les hormones

Une hormone est une substance produite par une glande ou par un tissu et transportée par le sang pour agir sur un organe ou sur un autre tissu situé à distance.

Il existe plusieurs hormones ayant chacune un rôle précis :

• Les hormones sexuelles:                                        testostérone et prolactine.


• Les hormones de croissance


• Les hormones pancréatiques comme l'insuline


• Les hormones thyroidiennes


• Les hormones surrénaliennes : dhea , prégnénolone et cortisol.


• Les hormones agissant sur la quantité d’eau dans notre organisme.

Avec l’âge, la production de certaines hormones s’affaibli avec des conséquences sur les organes cibles.
Toute supplémentation hormonale doit se faire sous contrôle médical et sous surveillance biologique stricte.

Les hormones thyroïdiennes :
Avec l’âge, la chute de la quantité d'hormones thyroïdiennes entraîne un tableau d’hypothyroïdie dont les signes cliniques sont la fatigue, l’état dépressif, les maux de tête, la sensation de froid, les crampes musculaires, la constipation, les douleurs articulaires.
Il faut savoir que certains médicaments ont une action néfaste sur la thyroïde : ce sont les barbituriques, les antidiabétiques, la cortisone, le tabac et la pilule.

La prégnénolone :
Sécrétée par les glandes surrénales et le cerveau, elle stimule les fonctions cérébrales, comme la mémoire, et elle lutte contre le stress et les états d’angoisse.

La DHEA :
C’est une prohormone sécrétée par les glandes surrénales, les ovaires et les testicules, et qui est à l’origine des hormones mâle et femelle. Elle agit sur plusieurs organes et régule de nombreuses fonctions de l’organisme (Pour info. : le taux de DHEA est 5 fois plus élevé dans le cerveau que dans les autres organes) :

• Elle bloque l’enzyme qui dégrade le collagène.


• Elle diminue la masse grasse et augmente la masse maigre (elle est basse chez l’obèse et l'est aussi souvent chez le diabétique).


• Elle diminue l’hyperglycémie en combattant l’insulinorésistance.


• Elle combat les troubles de l’érection non organique en augmentant la testostérone.

La testostérone :

Des troubles dues à la testostérone apparaissent vers la cinquantaine chez l’homme. Les troubles sexuels sont les premiers motifs de consultation, et ils se révèlent souvent associés à des troubles psychiques (la chute de l’envie créatrice...), des troubles du sommeil ou anxiodépressifs ou/et des troubles physiques (comme la fatigue, la diminution de la masse musculaire et l’augmentation de l’adiposité). En dehors de ces signes et au-delà de l’altération de la qualité de la vie, le déficit en testostérone a un impact important sur la mortalité. Ce déficit double le risque d’obésité et d’apparition d’un diabète de type 2 ainsi que le risque cardiovasculaire chez les patients coronariens et ceux qui ont fait un infarctus (on trouve un taux de testostérone abaissé chez ces patients). Enfin, un taux de testostérone bas est un facteur prédictif de dépression (vers 2 ans plus tard) et un taux anormalement bas de testostérone semble accroître le risque de cancer de la prostate.

Il faut savoir que :

• 1 homme sur 10 est touché à partir de 50 ans.


• 15% à 30%  des patients diabétiques ou obèses sont atteints.


• 2.8 Millions d’hommes de 40 à 79 ans sont atteints dans l’union européenne.


• Moins de 5% seulement des hommes atteints sont traités en europe.

Le cortisol
Le cortisol est l’hormone qui permet l’adaptation de la réponse au stress. Chez une personne jeune, le stress va entraîner une augmentation rapide du cortisol, mais durant une période de temps très brève, donc adaptée.

Chez le sujet âgé la réponse au stress va engendrer une sécrétion trop importante de cortisol durant un laps de temps trop long, ce qui entraîne l’apparition du diabète, de l’obésité, de maladies cardio-vasculaires et des troubles de l’immunité. En oûtre un cortisol élevé aura une action néfaste sur les neurones en activant des troubles de la mémoire et de l’acquisition.