sâmbătă, 2 octombrie 2010

L’agoraphobie… L’ATTAQUE PANIQUE

Savez-vous ce qu’est l’attaque panique ?
Si vous ne l’avez jamais vécu, possiblement que vous savez peu de choses sur ce sujet. Mais pour ceux et celles l’ayant déjà vécue, même 20 ans auparavant, se remémorer une attaque panique est une expérience très pénible en soi. Si s’en remémorer est éprouvant au niveau émotif, imaginez ce qu’est de le vivre.

L’attaque panique est une des expériences les plus pénibles qu’une personne puisse vivre au point de vue psychologique (il est possible de l’apparenter à un état de choc psychologique). Chaque personne ayant vécu cette expérience se souvient exactement où cela s’est produit la première fois, dans quel contexte, à quelle heure, quel jour, et tout ce qu’elle a pu ressentir. Tout ceci pour dire que c’est une expérience inoubliable tellement c’est fort (très fort).

Pour les gens ayant vécu une attaque panique (ou des attaques paniques) dans un même lieu ou dans des circonstances similaires, l’entourage, s’il est au courant (car la personne cache habituellement ce qui lui est arrivé) va souvent chercher à banaliser l’expérience par des phrases telles que : « C’est du passé »,  « Inquiète toi pas, je vais être avec toi », « C’est fini maintenant », « Fais un homme (une femme) de toi » ou bien encore pire « Arrête donc d’attirer l’attention sur toi ».

Voici une grande erreur de l’entourage, des amis ou de la parenté car sans le savoir ils banalisent une réaction extrêmement difficile à vivre. Donc au lieu d’aider, sans le savoir, ils donnent comme message que la personne exagère, cherche à attirer l’attention, ou bien qu’elle est trop sensible et qu’elle devrait se brancher sur la réalité… En fin de compte, tout ce qu’il faut pour que la ‘victime’ se sente incomprise.

La personne vivant des attaques paniques dans les centres d’achat par exemple, sait très bien que ses réactions sont ‘anormales’ par rapport à la situation réelle. Elle sait très bien en toute lucidité que ce qu’elle vit est hors contexte avec la situation vécue. Mais le problème, c’est qu’une fois ‘ancrée ‘ elle ne contrôle plus ses réactions lorsqu’elle est placée dans la situation génératrice, tout en sachant qu’elle vit des réactions illogiques, irrationnelles.

C’est pourquoi, très souvent, la personne vivant des attaques paniques va chercher à le cacher car elle se doute très bien que son entourage pourrait trouver ses réactions ‘bizarres’ étant donné qu’elle-même trouve ses propres réactions comme étant inappropriées. Donc, elle s’isole dans sa difficulté ce qui ne fait que l’empirer. Et si elle en parle, elle fait face à plein de préjugés… Donc, d’une façon ou d’une autre elle est prise.

Les phobies en causent

En résumé il est possible de dire que n’importe quelle peur exagérée, irrationnelle (phobie) peut générer une attaque panique. Mais parmi la multitude de phobies existantes, certaines d’entre elles sont plus susceptibles que d’autres d’en faire apparaître les symptômes. Parmi les plus fréquentes notons :

L’agoraphobie : Peur exagérée des lieux ouverts, comme les centres d’achat, les grandes épiceries, les grands magasins à rayons, etc… La peur peut aussi se répandre à des endroits beaucoup moins fréquentés comme, les parcs municipaux, les rues passantes, les rues d’un quartier résidentiel, sa propre rue, son propre terrain (sa galerie) etc.... Habituellement, plus il y a de gens en ces lieux, plus la peur devient grande. En ce sens elle est liée à la phobie sociale. Cette phobie peut évoluer, à la limite, de façon dramatique jusqu’au point où la personne ne peut plus quitter son propre domicile.

La phobie sociale : Souvent appelée ‘la peur de parler en public’. La terreur des étudiants qui ont à faire un exposé oral pour réussir un cours. Elle se manifeste lorsque la personne doit fournir une performance devant plusieurs autres personnes, surtout lorsque l’auditoire a les yeux fixés sur celle ou celui qui parle. La sensation du regard des autres est très importante. Lorsque la phobie est plus forte des attaque paniques peuvent se déclancher du simple fait d’être entouré de plusieurs personnes sans qu’aucune performance ne soit exigée. Souvent l’agoraphobie et la phobie sociale s’entremêlent. Ceci est tellement vrai que parfois il est difficile de séparer les deux chez une même personne.

Les hauteurs : Se fait sentir en étant plus élevé que la terre ferme. Voir le sol de haut. La plupart du temps cette peur est associée à la peur de tomber dans le vide, donc la peur de se blesser gravement ou de mourir dans une chute anticipée. Certaines personnes ont peur que l’endroit où elles sont s’effondre. D’autres ont peur que durant un moment une pulsion inexpliquée les poussent à sauter en bas de l’endroit où elles se trouvent pour se jeter en dans le vide. Plusieurs de ces gens pensent être suicidaires mais la peur engendrée par cette idée démontre qu’il y a une volonté de vivre plus forte que les fantasmes liés au fait de se suicider.

La claustrophobie : La peur des endroits clos, la peur d’être pris, prise dans des endroits restreints accompagné de l’impression de ne pas pouvoir s’échapper de cette situation si le besoin se fait sentir. Cette peur peu apparaître dans un ascenseur, surtout si plusieurs forment un  « écran » entre la porte de l’ascenseur. Ces gens se tiennent toujours près des portes de sorties que ce soit au cinéma (dernière rangée arrière gauche, prêt à sortir). Donc, indispositions ou impossibilité de prendre le métro (être pris en chaque station dans le wagon et même une fois sorti du wagon il y a une bonne distance à parcourir pour rejoindre la surface.

L’avion : La phobie de l’avion rejoint de très près la peur des hauteurs, car en avion la distance entre l’altitude de vol et le sol est très grande et rejoint en même temps la claustrophobie car un fois l’avion en vol il n’existe aucune façon de « s’évader » de ce « tube volant » une fois qu’il est en vol. Plusieurs films à sensations ont contribués à accentuer et entretenir la peur de l’avion (les films ‘Airport’ entre autres). Quoique pour les personnes ayant déjà  la peur des hauteurs ou pour celles qui sont déjà claustrophobes, ces films ne contribuent pas à accentuer les peurs, mais à les entretenir.

Les ponts : Il s’agit d’une peur des hauteurs mais focalisée. Cette phobie est assez répandue et les médias n’y sont pas pour rien. Pensez juste à la couverture médiatique qui a été faite sur l’écrasement du viaduc de la Concorde à Laval, puis de l’enquête faites par la suite sur tous les ponts et viaducs de la province démontrant qu’un très grand nombre sont dans un piteux état. Pour une personne déjà sensible, il n’en faut pas plus pour déclancher une ‘phobie collective’, et j’ai pu le constater dans ma pratique. La peur de tomber, devient obsessionnelle (fantasme) ou non.

Les tunnels : C’est une variante de la claustrophobie mais plus focalisée. À Laval et à Montréal ceci se voit surtout par les gens utilisant le transport en commun. Ces gens allongent considérablement le temps de déplacement en utilisant seulement l’autobus (transport en surface) sans jamais utiliser le métro (transport en tunnel) qui est beaucoup plus rapide. Le tunnel L.H. Lafontaine est aussi évité et de longs détours sont faits pour ne pas passer ce tunnel. La peur des tunnels est une peur en soi mais l’anticipation de demeurer coincé dans un tunnel renforce fortement cette phobie.

Les bouchons de circulation : Cette peur est plus complexe car elle rejoint à la fois l’agoraphobie (être pris dans un grand espace ouvert) ou la claustrophobie (être pris dans son auto) ou la phobie des hauteurs (si cela se produit sur un pont) ou bien encore la phobie des tunnels (être pris dans le tunnel du métro à cause d’une panne électrique, ou dans le pont tunnel L.H. Lafontaine) et toutes les combinaisons de ces diverses phobies sont possibles. Ceci étant accentué par la peur d’arriver en retard au point de destination.

Les manifestations de l’attaque panique
Les manifestations varient d’un individu à l’autre mais rejoignent presque toujours les symptômes suivants selon une intensité plus ou moins forte selon l’intensité de la phobie et de l’état d’esprit de l’individu au moment où il, elle est confronté à son élément phobogène.

Au début une peur, une angoisse ou une anxiété prend naissance. La personne se focalise sur ces émotions anxiogènes. Pour cette personne c’est comme si toute la réalité disparaissait. L’élément stressant prend de plus en plus de place jusqu’à ce soit la seule réalité existante. La focalisation sur les malaises psychiques et physiques devient extrêmement accaparante et c’est alors que et le processus panique s’engage (le cercle vicieux).

Les principales réactions de l’attaque panique apparaissent ci dessous.

Veuillez noter que certaines personnes ne ressentiront pas tous les symptômes ci-dessous alors que d’autres pourront en ressentir davantage, ou bien ressentir les mêmes symptômes mais de manière un peu différentes à ce qui est énoncé…

La respiration s’accélère et à la limite peut provoquer une perte de conscience par hyperventilation, la respiration peut aussi devenir plus difficile, forcer pour avoir de l’air pouvant provoquer à la limite une perte de conscience par manque d’oxygène. Le rythme cardiaque qui s’accélère énormément ou des palpitations cardiaques. La vision peut changer, tout peut être vu comme étant sous un éclairage très fort (vision trop claire) ou au contraire tout s’assombrit, jusqu'à atteindre la noirceur visuelle. Il y a souvent un effet de dépersonnalisation, comme par exemple se demander comment il est possible de se tenir debout en ayant perdu la sensation de ses jambes (comme si elles n’existaient plus). Les sueurs et les tremblements sont extrêmement fréquents lors d’attaque panique, ou à l’inverse, une sensation d’être figé, de ne plus pouvoir bouger (surtout au niveau du cou). Et très souvent la personne souhaite que personne ne remarque son attaque panique.

Tout en vivant ces symptômes extrêmement pénibles la personne se demande en même temps si elle est en train de perdre la raison, de devenir folle. Souvent elle se demande aussi si elle va survivre ou si elle en train de mourir.

Ces manifestations sont les plus fréquentes bien qu’il y en ait d’autres. Et la personne qui au départ a amorcé ces réactions (sans le vouloir) dûe à sa peur, prend peur de ses réactions et le cercle vicieux est parti. Celle-ci s’entretient et augmente elle-même sa panique sans s’en rendre compte.

L’attaque panique est le point culminant de la manifestation phobique et elle est aussi grandement responsable du déclanchement de l’évitement du lieu ou de la situation qui a été associé avec. Car pour que l’attaque panique se déclanche dans un lieu ou une situation précise, il faut que la personne établisse un lien, un ancrage, entre la panique et la situation ce qui va bien sur inciter à l’évitement. Ce qui malheureusement apporte la répétition des attaques à chaque fois que la personne retourne aux circonstances où elle s’est produite la première fois. Par contre, si l’individu ne crée pas ce lien, l’attaque panique demeurera isolée et ne se répètera pas lorsque l’individu retournera dans le lieu ou la situation où elle s’est produite la première fois car l’ancrage (le lien) n’a pas été établi.

Certaines personnes vivent des attaques paniques sans avoir de phobies identifiées et sans pouvoir trouver de causes précises aux attaques. Mais ce genre de panique est beaucoup plus rare.

Dr medic  Karol Chami

3 comentarii:

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