miercuri, 19 octombrie 2011

Le retrovirus XRMV: la clé du traitement du syndrome de fatigue chronique?

Le retrovirus XRMV: la clé du traitement du syndrome de fatigue chronique?
Vous êtes-vous déjà senti fatigué sans que votre médecin puisse en trouver la cause? Peut-être souffrez-vous du syndrome de fatigue chronique.
Une récente étude a découvert que le syndrome de fatigue chronique est lié à un rétrovirus, ce qui rend la recherche d'un traitement plus aisé.
Le virus xenotropic murine leukemia virus-related-virus appelé aussi XMRV, a été retrouvé chez environ 67 pourcent des 101 patients souffrant de fatigue chronique et participant à une étude menée par le Professeur Vincent C. Lombardi, et son équipe du Whittemore Peterson Institute à Reno, dans le Nevada.
 Les chercheurs ont également rapporté que 4 pourcent des témoins en bonne santé étaient atteints du virus, ce qui suggère que des millions de personnes pourraient être porteuses de ce mystérieux virus, détecté pour la première fois dans le cancer de la prostate.
Le Professeur Robert H. Silverman, du Lerner Research Institute de la Clinique de Cleaveland, a déclaré que la découverte du XMRV dans deux grandes maladies, le cancer de la prostate et aujourd'hui le syndrome de fatigue chronique est vraiment déterminante.
S'il ressort de cette découverte un lien de causalité, ceci annonce alors un moyen nouveau pour prévenir et traiter ces maladies.
Silverman fait partie de l'équipe de chercheur qui a découvert pour la première fois le virus XMRV, et parmi ceux qui ont émis l'hypothèse d'un lien entre le virus, le cancer de la prostate et le syndrome de fatigue chronique.
Toutefois, rien ne prouve encore que le virus XMRV est la cause de ces maladies. Chez les patients atteints de cancer de la prostate, le virus a été retrouvé chez ceux souffrant d'une mutation génétique qui désactive la réponse immunitaire permettant de lutter contre le virus.
Ce virus a également été retrouvé chez les patients atteints de fatigue chronique avec et sans cette mutation génétique. Vous vous demandez sûrement d'où provient ce virus.
Ce virus est étroitement lié à un retrovirus qui est devenue une partie du génome de la souris.
Curieusement, le XMRV ne peut pas infecter les cellules de la souris, mais il peut facilement infecter les cellules humaines.
Il est peu probable que toutes les personnes aient attrapé le virus XMRV des souris. Il est probable que le virus se transmette de personne à personne, mais le mode de transmission exact reste encore inconnu.
Dans le même sens que le rapport Lombardi, il convient de noter une publication de John M. Coffin de l'Université Tufts, à Boston et Jonathan P. Stoye de l'Institute for Medical Research, à Londres, au journal en ligne Sciencexpress.
Stoye et Coffin notent que si 4 pour cent des personnes en bonne santé sont véritablement porteuses du virus XMRV, cela signifie que ce virus est étonnamment répandu. Ils expliquent que: «Si ces chiffres prennent leur source dans des études plus importantes, cela voudrait dire que 10 millions de personnes aux États-Unis et des centaines de millions à travers le monde pourraient être infectées par un virus dont le potentiel pathogène pour les humains est encore inconnu."
On sait que les virus qui sont étroitement liés au XMRV provoquent de nombreuses maladies, parmi lesquelles le cancer, chez d'autres animaux à sang chaud. Une étude plus approfondie pourrait révéler que le virus XMRV est la cause de nombreuses autres maladies. Cela pourrait conduire à d'importantes avancées ebn matières de prévention, de diagnostic et de thérapie.


Dr med Karol Chami

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