miercuri, 14 noiembrie 2012

L’ecstasy, drogues de club



L’ecstasy a beaucoup de noms communs. Les plus courants sont : E, XTC, Adam et Mitsubishi.
L’ecstasy a également un nom chimique:
3,4-méthylènedioxyméthamphétamine. Rassurez-vous, nous l’appellerons par un nom plus court : MDMA. La composition chimique et les effets de la MDMA sont similaires à ceux de l’amphétamine (un stimulant) et de la mescaline (un hallucinogène).
Le produit vendu sous le nom d’ecstasy contient souvent des drogues autres que la MDMA dont les effets peuvent être similaires ou non à ceux de la MDMA : entre autres, la caféine, l’éphédrine, les amphétamines, le dextro-méthorphane, la kétamine ou le LSD. Pire encore, l’ecstasy peut parfois contenir des drogues très toxiques comme le PMA (paraméthoxyamphétamine), qui peut être mortel, même à faible dose.
La MDMA influe sur la chimie du cerveau en libérant en particulier une quantité élevée de sérotonine. La sérotonine est une substance chimique présente dans le cerveau qui joue, entre autres, un rôle important sur le plan de la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.
Voici un petit historique : la MDMA a été brevetée en 1913. Dans les années 1970 on l’a utilisée de façon expérimentale, notamment en psychothérapie. La possession, le trafic, l’importation ou la fabrication de cette substance sont devenus illégaux au Canada en 1976 et aux États-Unis en 1985.

D’où vient l’ecstasy ?
L’ecstasy est fabriquée dans des laboratoires illégaux. Son procédé de fabrication et sa composition chimique varient d’un laboratoire à l’autre. Une certaine quantité d’ecstasy vient d’autres pays, mais on en fabrique beaucoup sur place. Le produit vendu sous le nom d’ecstasy contient souvent des drogues inconnues ou d’autres substances de remplissage. Comme pour toutes les autres drogues de la rue, il n'existe aucun contrôle de la qualité de l’ecstasy. Vous ne savez jamais en fait ce que vous achetez.
Elle est vendue habituellement sous forme de comprimés ou de capsules à avaler. Elle est également vendue en poudre ; les comprimés peuvent être écrasés puis reniflés. Bien que cette pratique soit rare, cette drogue peut aussi être injectée.
Les comprimés d’ecstasy sont de forme, de taille et de couleur différentes. Ils sont souvent estampillés d'un logo comme un papillon ou un trèfle, ce qui leur donne l’apparence d’un bonbon. Ce « marquage » des comprimés d’ecstasy ne constitue pas une preuve de la qualité de la drogue, car il est possible que divers fabricants utilisent le même logo. Les imitations de mauvaise qualité sont répandues. Il est même possible que des comprimés vendus sous le nom d’ecstasy ne contiennent pas de MDMA.
« L’ecstasy végétale » est censée ne contenir que des ingrédients « naturels ». « Naturel » ne veut pas nécessairement dire « bon » ou « inoffensif ». L’ecstasy végétale contient habituellement de l’éphédrine végétale qui possède des propriétés stimulantes. La consommation abusive de produits contenant de l'éphédrine a été liée à des accidents cérébrovasculaires, des crises cardiaques et même des décès.
La consommation croissante d’ecstasy comme drogue à usage récréatif a commencé dans les années 1980 aux États-Unis. Elle semble être la drogue de prédilection des jeunes lors de parties qui durent toute la nuit ou de « raves ». Dernièrement, l’usage d’ecstasy s’est répandu parmi d’autres groupes comme les professionnels des grandes villes, et on retrouve l’ecstasy dans divers environnements, y compris des boîtes .
Les effets de l’ecstasy dépendent de plusieurs facteurs, entre autres
  • âge et poids
  • la quantité absorbée et la fréquence de consommation
  • la durée d’utilisation
  • la méthode d’absorption
  • le milieu ambiant
  • l’état médical ou psychiatrique préexistant
  • la consommation simultanée d’alcool ou d’autres drogues (illicites, sur ordonnance, en vente libre ou à base de plantes)
À doses faibles ou modérées, l’ecstasy peut produire des sensations de plaisir et de bien-être. La personne se sent plus sociable et plus proche des autres. Comme tous les stimulants, l’ecstasy procure à son usager l’impression d’un débordement d’énergie et de confiance.
Cependant, même à faible dose, l’ecstasy peut avoir des effets négatifs notables. Quant aux doses plus fortes, elles risquent fort probablement d’intensifier les effets négatifs sans toutefois accroître les effets souhaités. Il s’agit, entre autres, des symptômes suivants : grincements de dents, douleurs aux mâchoires, transpiration, augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque, angoisse ou crises de panique, vue trouble, nausées, vomissements et convulsions.
Une fois les effets initiaux disparus, les usagers risquent également de ressentir les effets ultérieurs suivants : confusion, irritabilité, angoisse, paranoïa, dépression, troubles de la mémoire ou insomnie.
L’ecstasy commence à faire effet normalement dans l’heure qui suit. Ces effets peuvent durer de quatre à six heures. La durée des effets ultérieurs est plus difficile à prédire ; certains usagers ressentiront des effets pendant des jours, d’autres pendant des semaines.
Elle peut l’être. Bien que certaines personnes considèrent l’ecstasy comme une drogue relativement inoffensive, on lui attribue un nombre croissant de décès. Comme c’est le cas pour de nombreuses drogues illicites, ces risques augmentent en fonction de la quantité absorbée et de la fréquence d’utilisation.
La déshydratation et la température excessive du corps sont souvent à l’origine des décès liés à l’ecstasy, en particulier dans le cadre de parties où les jeunes dansent toute la nuit. L’ecstasy fait augmenter la température du corps, la tension artérielle et le rythme cardiaque, ce qui peut entraîner une insuffisance rénale ou cardiaque, des accidents cérébrovasculaires ou des crises d’épilepsie. L’ecstasy peut aussi provoquer une jaunisse et causer des dommages au foie.
Les personnes souffrant de tension artérielle élevée, de problèmes de cœur ou de foie, de diabète, d'épilepsie ou de n’importe quel trouble mental sont particulièrement vulnérables aux dangers de l’ecstasy. Une partie du danger provient du fait que les personnes qui prennent de l’ecstasy peuvent ne pas être au courant de leur condition et ne savent pas que les effets de l’ecstasy peuvent provoquer les symptômes de leur maladie.
Comme c’est le cas de toute drogue illégale vendue dans la rue, on ne connaît pas vraiment la pureté ni la puissance de l’ecstasy. En prenant de l’ecstasy, vous ne savez pas en fait ce que vous prenez et quels en seront les effets.
Le fait de combiner l’ecstasy à d’autres drogues, illicites ou sur ordonnance, risque de causer une interaction toxique. On sait que plusieurs médicaments sur ordonnance interagissent avec cette substance. Il s’agit de certains types d’antidépresseurs et d’autres drogues dont on se sert pour traiter le VIH.
Conduire ou faire fonctionner des machines sous l’effet de l’ecstasy ou de toute drogue accroît le risque de blessure tant pour l’usager que pour les autres.
La tolérance à l’ecstasy s’établit très rapidement. Par conséquent, plus vous en consommez, plus les effets seront faibles. Consommer une plus forte dose ne produira peut-être pas les effets escomptés, car l’usage fréquent de cette substance épuise la sérotonine et d’autres substances chimiques du cerveau qui produisent la sensation de « bien-être » donnée par l’ecstasy.
Bien qu’il y ait peu de preuves indiquant que la MDMA soit cause d’accoutumance physique ou entraîne des symptômes de sevrage, cette substance prend souvent une importance exagérée dans la vie des usagers. C’est ce que l’on appelle la dépendance psychologique.

Quels sont les effets à long terme de l’ecstasy
Selon les études effectuées sur des animaux, l’usage d’ecstasy peut détruire les cellules cérébrales qui produisent la sérotonine. Les recherches sur les êtres humains sont restreintes ; cependant, certains travaux semblent montrer que l’ecstasy peut causer des lésions cellulaires et altérer la chimie du cerveau humain, entravant certaines fonctions cérébrales comme l’apprentissage et la mémoire. Selon les travaux de recherche, le risque de détérioration causée par la consommation de cette substance est fonction de la dose et de la fréquence de consommation.
À l’heure actuelle, on ignore encore la durée exacte des effets et on ne sait pas s’ils sont permanents. Il faudra entreprendre d’autres travaux de recherche pour confirmer l’incidence à long terme de l’ecstasy.



Dr medic Karol Chami

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